Les salariés, eux, ne s’y trompent pas ; c’est ce lien de causalité contre nature qui engendre leur méfiance et sème le doute dans leur tête.
Or le doute et la méfiance ont un effet particulièrement destructeur sur l’efficacité au travail. Les salariés ne donnent vraiment le meilleur d’eux-mêmes que s’ils se sentent en confiance avec leur manager. Ils ne se « lâchent » que s’ils sentent qu’ils ne seront pas lâchés. Ils ne s’impliquent pas vraiment tant qu’ils se sentent « à la merci » de leur manager, c’est à dire tant qu’ils ont le sentiment qu’au moindre faux-pas, à la moindre erreur, ils seront abandonnés, sanctionnés, jetés, au lieu d’être protégés, couverts, secourus ! Ils restent alors sur la réserve, sur la défensive, et accomplissent le « service minimum », peu importe l’efficacité de l’équipe. C’est le cercle vicieux. Ce qu’ils manifestent dans ces circonstances, ce n’est pas une singulière absence de conscience professionnelle ! Non, c’est tout simplement un réflexe de protection, car ce qui est en jeu pour eux, c’est leur bien-être au travail.
Sachant que les salariés donnent le meilleur d’eux-mêmes lorsqu’ils évoluent dans un climat de confiance, le manager détient donc la clé de la réussite, de l’efficacité et du progrès de ses équipes. Encore faut-il qu’il en soit convaincu.
- la compétence professionnelle (« Faites vos preuves »)
- la relation de confiance (« Je verrai si je peux avoir confiance en vous »).
Les salariés, eux, ne s’y trompent pas ; c’est ce lien de causalité contre nature qui engendre leur méfiance et sème le doute dans leur tête.
Or le doute et la méfiance ont un effet particulièrement destructeur sur l’efficacité au travail. Les salariés ne donnent vraiment le meilleur d’eux-mêmes que s’ils se sentent en confiance avec leur manager. Ils ne se « lâchent » que s’ils sentent qu’ils ne seront pas lâchés. Ils ne s’impliquent pas vraiment tant qu’ils se sentent « à la merci » de leur manager, c’est à dire tant qu’ils ont le sentiment qu’au moindre faux-pas, à la moindre erreur, ils seront abandonnés, sanctionnés, jetés, au lieu d’être protégés, couverts, secourus ! Ils restent alors sur la réserve, sur la défensive, et accomplissent le « service minimum », peu importe l’efficacité de l’équipe. C’est le cercle vicieux. Ce qu’ils manifestent dans ces circonstances, ce n’est pas une singulière absence de conscience professionnelle ! Non, c’est tout simplement un réflexe de protection, car ce qui est en jeu pour eux, c’est leur bien-être au travail.
Sachant que les salariés donnent le meilleur d’eux-mêmes lorsqu’ils évoluent dans un climat de confiance, le manager détient donc la clé de la réussite, de l’efficacité et du progrès de ses équipes. Encore faut-il qu’il en soit convaincu.
(*) C’est d’ailleurs l’origine même du mot : le patron est un protecteur, comme en témoigne l’histoire des métiers ou des corporations. Chacune avait son « Saint Patron », … jusques aux voyageurs qui pouvaient compter sur « Saint Christophe » pour les protéger en chemin … pas pour les sanctionner ni les brutaliser …